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Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum. A Roanne : Un accompagnement à la grossesse original !

La grossesse est un moment très important dans la vie d'une femme, c'est une parenthèse ponctuée de transformations physiques et de remaniements psychiques considérables. 9 mois qui marquent à jamais la vie des futures mamans.

Dans ce grand chamboulement, des flots de questions peuvent assaillir les futures mamans, des questions d'ordre médicales, sur leur grossesse, sur leur santé, sur le bébé, son développement, les appréhensions de l'accouchement, la préparation à l'accouchement, l'allaitement, ... Et des questions d'ordre psychologiques, concernant la confiance en soi, l'image de soi, l'acceptation du changement, la gestion des émotions, les difficultés à rentrer en contact avec son bébé (l'accordage), la crainte de ne pas être à la hauteur,... La liste n'est pas exhaustive... Les interrogations d'aspect médicales trouveront réponses chez le médecins ou la sage-femme. Pour les questionnements plus existentiels, identitaires ou affectifs, bref, les aspects psychologiques de la grossesse, il faudra se tourner vers l'écoute bienveillante et sans jugement d'un psychologue ou d'un thérapeute.

La maternité et les émotions à fleur de peau

Chaque maman a déjà expérimenté les changements émotionnels, les sautes d'humeur inévitables liées aux bouleversements hormonaux de la grossesse. On passe de l'éclat de rire à la crise de larmes en un rien de temps. Ces perturbations de l'humeur sont normales mais les futures mamans savent aussi que trop de stress peut avoir un effet néfaste sur le fœtus, rajoutant injustement un peu plus de culpabilité à leur état.

Gérer ses émotions :

A travers ses recherches, Borys Cyrulnik (neuropsychiatre) a démontré le rôle que jouait le placenta durant la grossesse. En effet, la barrière placentaire laisse filtrer les réactions chimiques résultant des émotions de la maman. Si la femme est stressée, angoissée, négative, elle transmet au fœtus ses émotions. Si au contraire, l'épanouissement et la joie de vivre caractérise le vécu de la maman, elle libère de la sérotonine, la fameuse "hormone du bonheur". Celle-ci passe à travers le placenta et confère à l'enfant un état de bien-être. D'où la nécessité d'être une maman sereine pour avoir un bébé zen !

Apprivoiser son image :

La grossesse est un bouleversement psychique et aussi corporel. La femme va devoir apprivoiser les kilos en trop, la poitrine qui se fait plus présente, le ventre qui s'arrondit, les vergetures éventuelles mais aussi les douleurs et des perceptions nouvelles, parois ressenties comme étrange, la sensation de sentir la vie en soi... Le développement inéluctable du bébé confère un sentiment de perte de maîtrise qui peut massivement impacter l'équilibre psychique.Tous ces changements physiques viennent aussi bousculer la continuité identitaire, l'auto-reconnaissance, le simple fait de se reconnaître. La femme prend le statut de "femme enceinte" au risque que son entourage oublie qu'elle reste néanmoins la femme qu'elle était avant. Cette image du corps en changement aura inévitablement des conséquences sur l'intimité du couple.

La psychanalyse a souvent affirmé que la grossesse mettait de facto le couple à l'épreuve. Freud disait que l'homme portait un regard nouveau sur sa femme enceinte de son enfant, il l'a considère davantage comme une mère en devenir plutôt qu'une amante, objet de fantasme. Quoi qu'il en soit, l'homme peut se sentir délaissé et la femme incomprise. Autant d'obstacle à franchir pour réduire le stress et garantir au bébé une sécurité suffisante pour qu'il se développe en toute sérénité. Les maîtres mots restent l'écoute, l'empathie et le partage. L'homme, pour qui la grossesse de sa femme est nécessite aussi un remaniement psychique important doit participer activement à ces moments, accompagner, soutenir la future maman et surtout ne pas se tenir à l'écart de la grossesse, même s'il est plus difficile pour lui de se sentir père. La grossesse est un beau moment à vivre à deux !

 

 

 

 

 

 

 

Les principaux troubles psychiques de la grossesse :

1°) Pendant la grossesse :

Même si la grossesse a tendance à faire diminuer les pathologies psychiatriques chroniques, on peut néanmoins observer différents troubles en fonction des périodes de la grossesse.

Au 1er trimestre des manifestations d'irritabilité, de labilité émotionnelle et d'angoisse mineure peuvent apparaître (angoisse du déroulement de l'accouchement, de malformation du fœtus,...). Egalement des troubles du comportement alimentaire peuvent faire leur apparition comme des envies soudaines (le cliché de l'irrépressible envie de fraises !). Au cours du 2ème et 3ème trimestre, on notera plutôt une anxiété plus généralisée sur l'état de l'enfant, l'approche de l'accouchement, avec quelques fois des insomnies liées au stress. Le collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) précise que les syndromes dépressifs gravidiques d'intensité modérées sont assez fréquents, environ 10% des grossesses.

2°) Après l'accouchement :

A- Le baby blues :

Le baby blues apparaît environ vers le 3ème jours après l'accouchement et se traduit par une irritabilité excessive, une labilité émotionnelle, des troubles du sommeil, des plaintes somatiques, une grande fatigue. Les préoccupations anxieuses du début de grossesse refont leur apparition avec une alternance de jubilation et de pessimisme, des crises de larmes souvent associées à l'idée obsédante de ne pas savoir s'occuper du bébé. Ce tableau clinique est relativement fréquent et le plus souvent transitoire, il concernerait entre 30% et 80% des accouchées selon les auteurs et ne doit pas durer plus de 4 ou 5 jours.

B- La dépression du post-partum :

Elle concerne 10 à 20% des femmes. Ce trouble apparaît soit à la suite du baby-blues où les symptômes tendent à s'amplifier, soit entre 2 et 8 semaines après l'accouchement. Les symptômes sont similaires à ceux du baby-blues avec une intensité particulière, peuvent s'y rajouter un sentiment tenace de découragement et des phobies d'impulsion, des craintes de faire mal au bébé qui iront jusqu'à un évitement du contact avec l'enfant extrêmement délétère pour son développement psychique. Ces dépressions passent souvent inaperçues car à cette période la mère est souvent de retour à la maison, sans suivi médical particulier. De plus, la forte culpabilité ("Je comprends pas ce qui m'arrive, j'ai tout pour être heureuse!") et l'aspect atypique du tableau dépressif rendent le diagnostique et l'acceptation de la prise en charge parfois difficile.

C- La dépression mélancolique :

Elles peuvent survenir dans les mois qui suivent l'accouchement. Les signes cliniques d'un épisode délirant (conviction délirante d'être indigne) et confusionnel atteste de la gravité de l'état. Dans ce cas de troubles dépressifs sévères le risque suicidaire de la mère ou le risque d'infanticide doivent être sérieusement évalués. Le recours à une hospitalisation conjointe mère/enfant est actuellement recommandée.

D - La psychose puerpérale :

La pathologie survient le plus souvent dans la semaine de la naissance, un baby-blues sévère associé à des éléments de confusion peuvent être précurseur d'une entrée dans un épisode psychotique. Les symptômes sont une confusion mentale avec désorientation spacio-temporelle, une activité délirante centrée sur l'enfant (enfant divin, négation de l'enfant, filiation extraordinaire,...), une grande instabilité de l'humeur avec risque suicidaire ou d'infanticide élevé. La survenue de l'épisode est pluriifactorielle : Des modifications hormonales, des difficultés psychologiques (complications obstétricales ou néonatales), des antécédents psychiatriques personnels ou familiaux.

Les facteurs de risque et les conduites à tenir :

Il est évidemment nécessaires de les identifier en début de grossesse afin d'en prévenir les risques, mais même une accumulation de facteurs ne signifie par forcément qu'une pathologie adviendra. A contrario, un événement marquant à un moment de la grossesse ou en post-partum pourra faire basculer dans un épisode pathologique.

Les facteurs sont donc multiples et variés, ils sont d'ordres somatiques, psychologiques et sociaux. Plus l'état physique et psychique de la future maman sera précarisé par des événements anxiogènes, plus les chances de craindre un trouble psychique seront grandes. Au lieu de dresser une liste non-exhaustive des facteurs de risque, je prends le partie de re-préciser les facteurs de protection:

  • La future maman doit avoir une hygiène de vie optimale pour garantir le meilleur développement possible du fœtus (pas de tabac, pas d'alcool, une bonne alimentation et un sommeil suffisant).
  • La future maman doit être entourée et soutenue par sa famille, son conjoint.
  • La future maman doit anticiper la venue de son bébé sans stress et rentrer en relation avec lui le plus tôt possible afin de faciliter les interactions précoces entre elle et son bébé.

 

L'acccompagnement de votre grossesse au cabinet de Roanne

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  • Vous être de nature anxieuse et la grossesse vous angoisse.
  • Vous être soucieuse de votre bien-être et du bien-être de votre bébé.
  • Vous voulez tout simplement profiter pleinement de ce moment unique.

Le pack de 4 séances propose :

Une écoute professionnelle et bienveillante : Sentez-vous libre d'évoquer tous les sujets qui vous préoccupent, vos peurs, vos tensions, vos doutes. Je vous écouterai et répondrai à vos inquiétudes sans jugement. Pour toutes questions hors de mon champ de compétence, je vous inviterai à en parler à votre gynécologue ou à votre sage-femme.

1er séance - Apprenez des techniques de relaxation : Vous apprendrez à vous relaxer, à méditer, à vous détendre. Je vous proposerai des techniques adaptées et vous expérimenterez cette sensation de détente au cabinet. Vous serez autonome pour reproduire cette état au quotidien, aussi souvent que nécessaire.

2ème séance - Créez une toile unique : L'art-thérapie permet l'expression des émotions sans avoir à passer par la parole. Je vous proposerai d'exprimer, de peindre, de mettre en forme vos émotions en lien avec votre bébé. Votre création, votre tableau restera un souvenir unique, personnelle et authentique de votre grossesse. Cette toile sera ensuite montée sur un cadre, protégée et je vous l'a remettrait à la 3ème séance.

3ème séance - Préparation à la naissance de votre enfant : Grâce à l'hypnose et des techniques de visualisation, vous pourrez vous préparer à votre accouchement, l'appréhendez, l'anticiper pour mieux y faire face le moment venu. Je vous enseignerai des techniques d'auto-hypnose pour vous aider le jour-J.

4ème séance - Les premiers pas ...de maman : Une fois que bébé est enfin là, l'intérêt est souvent porté sur l'enfant, quelque fois au détriment de la maman qui peut parfois ressentir des angoisses voir un profond mal-être indicible à l'entourage. La 4ème séance est une consultation d'écoute de vos ressentis de jeune maman, un exutoire. La naissance nécessite elle aussi un remaniement psychique, faire le deuil de l'enfant qu'on portait (faire face à la perte brutales des repères physiologiques et anatomiques), la mise en place de la relation mère/enfant, la fatigue, la solitude parfois, l'estime de soi, le stress de mal faire, la capacité à faire face aux nouvelles responsabilité,... Autant d'états d'âmes qu'il est préférable d'exprimer plutôt que de garder en soi.

Il est évident que cet accompagnement ne se substitue en rien à votre suivi médical mais vient en complément de vos consultations de suivi de grossesse auprès de votre médecin et de votre sage-femme.