Psycho-somatothérapies

Relaxation / Méditation

Vous pouvez commencer 5 mn par jour. Le plus grand risque que vous prenez en méditant, c’est de vous arrêter un jour…

Il nous est souvent difficile à nous, occidentaux, de se laisser aller aux bienfaits de l’intériorisation, de l’immobilité. Cette résistance est ancrée dans nos gènes, notre culture, notre éducation qui nous pousse sans cesse à plus d’activité, plus de mouvement, plus d’extériorisation. Aujourd’hui, la nécessité de « faire le vide » et de revenir à soi-même apparaît comme une évidence pour une majorité des citadins stressés.

 

 

Méditation... Le mot attire, fascine et… intimide.

Si beaucoup sont convaincus des nombreux bienfaits physiques et psychiques que cette pratique procure, on la pense encore réservé à une élite qui maîtriserait parfaitement l’art de la concentration, c'est un tort car la médiation est à la portée de tous.

Méditer c’est tout simplement faire « pause », revenir à soi dans la vigilance et apaiser ses turbulences intérieures pendant un instant au moins. Pour atteindre cette détente du corps et de l’esprit, nul besoin d’avoir recours à des techniques sophistiquées. La méditation n’exige aucun talent physique ou intellectuel particulier, elle requiert seulement un peu de persévérance. Pratiquer régulièrement, ne serait-ce que quelques minutes par jour, est la condition pour en recevoir tous les bénéfices.

De nombreuses manières de méditer existent (yoga, vipassana, zazen,…) et toutes s’inscrivent dans des protocoles variés mais poursuivent toujours le même but de réalisation de l’être. Ces méditations se fondent sur un petit nombre de processus de base qui sont l’attention, la vigilance, la respiration et les visualisations.

Pour ma part, je pratique et j’enseigne la méditation PLEINE PRESENCE, crée par le docteur Richard Meyer. Il s’agit d’un agencement progressif et évolutif des douze principales psychothérapies. C’est un GPS pour débutant, un fil conducteur qui sécurise le patient afin qu'il sache "quoi faire" au départ avant de pouvoir lâcher prise et donc "laisser faire".

Les indications à la médiation sont très larges à l’exclusion des phases aigües des grandes psychopathologies.